Migration site web : le guide complet pour ne pas perdre votre référencement

Article publié le
September 20, 2025

Refondre un site ou en changer totalement de structure, ce n’est pas seulement une affaire de design ou de performance. C’est une décision stratégique, presque chirurgicale.

Que vous envisagiez de quitter WordPress pour Webflow, de passer en HTTPS, ou de revoir totalement votre arborescence, une chose est sûre : si la migration n’est pas parfaitement orchestrée, votre référencement peut s’écrouler en silence. Et là, ce n’est pas votre site qui migre… c’est votre trafic qui s’évapore.

Chez Majorflow, on en a vu passer des sites à la structure bancale ou aux redirections improvisées à la va-vite.

Un glissement de slug, un sitemap oublié, une canonical mal placée… et c’est tout le travail SEO d’une marque qui s’effondre. Mais une migration bien pensée, c’est l’inverse : une opportunité de poser les fondations d’un site Webflow rapide, propre, responsive, avec un SEO natif qui respire l’efficacité.

Qu’est-ce qu’une migration de site web ?

Définition simple mais complète

Migrer un site web, ce n’est pas changer un bandeau ou remplacer trois couleurs. Ce n’est pas un relooking, c’est une transformation profonde de votre infrastructure digitale.

Une migration, c’est tout ce qui implique un changement technique ou structurel sur un site existant,  avec un impact potentiel sur l’URL, l’hébergement, le contenu ou l’indexation SEO. Chez Majorflow, on aime dire que "c’est comme déménager un magasin entier, tout en gardant la vitrine allumée et les clients à l’intérieur".

Une migration peut être visible (nouveau design Webflow) ou invisible (HTTPS, redirections). Elle implique des risques si elle est mal préparée : baisse de trafic, perte de positions, disparition de pages. C’est pourquoi chaque migration doit être planifiée comme un lancement, avec checklist, tests, redirections 301, et surveillance post-lancement.

Les types de migrations les plus courants

Changement de nom de domaine

Vous passez de monsite.fr à ma-marque.com ? C’est l’un des cas les plus sensibles. Sans redirection propre, Google perd vos pages de vue. Et vos clients aussi.

Changement de CMS (WordPress, Webflow, Shopify…)

Migrer vers Webflow depuis WordPress ou Shopify, c’est dire adieu aux bugs, aux plugins capricieux et aux mises à jour hasardeuses. Mais attention : le fond (SEO) doit suivre la forme (design).

54 % des sites e-commerce sous WordPress rencontrent des problèmes de compatibilité mobile, selon une étude W3Techs (2024).

Webflow, lui, embarque un responsive natif et des performances bien au-dessus de la moyenne.

Refonte structurelle ou design

Changer l’arborescence, réécrire les slugs, supprimer des pages, revoir le design avec Webflow… tout cela est une migration. Et chaque clic de souris doit être réfléchi pour éviter les pertes SEO.

Passage au HTTPS

Encore trop souvent ignorée, cette transition est pourtant cruciale. Depuis 2017, Google affiche une alerte de sécurité sur les sites restés en HTTP. C’est aussi un critère de positionnement officiel.

Changement d’hébergement

Passer d’un serveur mutualisé à un hébergement plus rapide (comme Webflow Hosting CDN) change les règles du jeu : performances boostées, sécurité renforcée, mais attention aux fichiers perdus ou aux redirections mal configurées.

Pourquoi c’est un moment à risque pour le SEO

La migration d’un site, c’est un territoire miné pour le référencement naturel. Même une simple erreur de redirection peut faire chuter un site de la première page à l’oubli digital.

Voici pourquoi :

  • Les URL changent : sans redirections 301, les anciennes pages deviennent des erreurs 404.
  • Les backlinks se perdent : si les liens externes pointent vers des pages supprimées, c’est du jus SEO qui s’évapore.
  • L’indexation est perturbée : Googlebot doit tout réapprendre. Et s’il ne trouve pas de plan clair (sitemap, robots.txt), il passe son chemin.
  • Les performances peuvent chuter : un nouveau thème mal optimisé, un temps de chargement en hausse, et c’est votre taux de rebond qui explose.

Selon SEMrush, 42 % des migrations entraînent une chute de trafic dans les 2 premières semaines, faute d’une stratégie SEO solide.

Pourquoi migrer son site web ? Les bonnes raisons de franchir le pas

Pour des raisons techniques

Un site qui rame, c’est comme un vendeur qui fait la gueule en boutique. Inutile d’espérer convertir.

Migrer vers un CMS moderne comme Webflow, c’est retrouver de la fluidité, de la sécurité et de la scalabilité.

  • Votre CMS actuel vous limite ? Webflow vous donne un contrôle total sur le design et les interactions, sans dépendre d’un développeur à chaque changement.
  • Votre site n’est pas mobile-friendly ? 70 % du trafic web se fait sur mobile (Statista, 2024). Si votre interface est obsolète, vos prospects ne resteront pas.
  • Les mises à jour sont manuelles et sources de bugs ? Avec Webflow, tout est hébergé dans le cloud, sans maintenance ni plugin à gérer.

Bref, migrer, c’est souvent réparer les fondations avant que le toit ne s’effondre.

Pour des raisons SEO ou UX

Un bon design, c’est bien. Mais une expérience utilisateur fluide et un SEO solide, c’est ce qui fait vendre.

Migrer, c’est l’occasion de :

  • Repenser votre arborescence pour la rendre plus lisible (pour les humains comme pour Google).
  • Optimiser vos slugs, balises et performances Core Web Vitals, qui influencent directement votre positionnement.
  • Améliorer le taux de conversion : formulaire plus visible, tunnel simplifié, interactions dynamiques via Webflow Interactions.

Une étude de Backlinko (2024) montre que les sites Webflow bien optimisés chargent 32 % plus vite que leurs équivalents WordPress.

Si votre site met plus de 3 secondes à charger ou perd l’utilisateur au 2e clic, il est temps de migrer.

Pour des raisons business

Un site, c’est une vitrine. Mais une vitrine, ça vieillit. Si votre marque évolue, votre site doit suivre.

Voici les cas fréquents où la migration est plus qu’un choix, c’est une nécessité :

  • Rebranding : nouveau positionnement, nouvelle cible, nouveau storytelling. Votre site doit refléter ce virage.
  • Internationalisation : mise en place du multilingue, gestion des balises hreflang, adaptation culturelle.
  • Rachat ou fusion : consolidation de deux sites, refonte des pages stratégiques, mutualisation des contenus.

Migrer vers Webflow permet de poser des bases solides, flexibles, évolutives. Et surtout, d’en finir avec les rustines temporaires.

Préparer une migration de site web sans rien laisser au hasard

Migrer un site web, ce n’est pas un simple copier-coller numérique. C’est un processus stratégique qui nécessite rigueur, méthode… et anticipation.

Une migration Webflow réussie commence bien avant la mise en ligne. Elle s’appuie sur une base solide : un audit technique, une stratégie de redirection claire, une refonte d’URL maîtrisée et un environnement de test fiable.

Réaliser un audit complet du site actuel

Avant de bouger la moindre brique, il faut analyser l’existant. L’objectif ? Identifier ce qui fonctionne, ce qui dysfonctionne et ce qui peut être amélioré.

SEO : pages indexées, backlinks, performances

Utilise Google Search Console pour lister les pages indexées, vérifier les performances Core Web Vitals (LCP, CLS, TBT), et repérer les requêtes qui génèrent du trafic.

Avec Ahrefs ou SEMrush, dresse la carte de ton profil de backlinks : liens entrants, ancres, pages cibles. Ce sont des actifs SEO à protéger.

91 % des pages ne reçoivent aucun trafic organique depuis Google (Backlinko, 2024). Mieux vaut ne pas perdre celles qui en reçoivent.

UX : parcours utilisateurs, contenus performants

Identifie les pages qui convertissent (Google Analytics), celles qui génèrent de l’engagement, et les tunnels les plus utilisés. Ne jette pas un contenu qui fonctionne. Réutilise-le, améliore-le, mais ne repars pas de zéro par principe.

Définir un plan de redirection clair

Un seul lien cassé peut faire fuir Google. Une redirection mal gérée peut faire perdre un an de SEO. Il faut un plan de redirection millimétré, page par page.

Les redirections 301 : pourquoi, comment

Les redirections 301 indiquent à Google qu'une page a changé d’adresse de façon permanente. Elles permettent de transférer le jus SEO de l’ancienne URL vers la nouvelle. Sans elles, c’est comme déménager sans prévenir la Poste.

Dans Webflow, les redirections se configurent directement dans les paramètres "Publishing", via des règles simples :

/ancienne-page : /nouvelle-page.

Outils utiles : Screaming Frog, Ahrefs, SEMrush

Screaming Frog permet de crawler toutes les URLs existantes. Combine-le avec SEMrush pour repérer les pages les mieux positionnées. Ces deux outils t’aideront à prioriser les redirections critiques.

Gérer la structure des nouvelles URLs

Faut-il garder les anciens slugs ? Tout dépend de leur pertinence et de leur lisibilité.

  • Si les slugs sont clairs (/services/creation-site-web), on les garde.
  • S’ils sont techniques ou incompréhensibles (/page.php?id=72), on les simplifie sans nuire au SEO.

Le principe Webflow : clean, clair, court. Une URL doit parler d’elle-même, autant pour l’humain que pour l’algorithme.

Mettre en place un environnement de préproduction

Tester en production, c’est comme tester un parachute après le saut.

Webflow permet de prévisualiser toutes les pages, mais tu peux aller plus loin : créer un sous-domaine (beta.votresite.fr) pour simuler la mise en ligne, tester les formulaires, les redirections, les performances.

C’est aussi l’occasion de valider l’intégration mobile, les animations, les balises, et de faire relire le site avant qu’il ne soit en ligne.

La checklist technique pour réussir votre migration

Pas de migration réussie sans checklist technique. Voici la liste des points cruciaux à vérifier avant, pendant et après le passage en ligne.

Ce qu’il faut absolument vérifier avant la mise en ligne

Redirections 301 actives

Chaque URL supprimée ou modifiée doit rediriger vers la version la plus proche. Zéro erreur 404 le jour J.

Balises title, méta descriptions, hreflang

Chaque page doit avoir une balise title optimisée et une méta-description rédigée. Si ton site est multilingue, les balises hreflang doivent être en place.

Canonicals, robots.txt, sitemap.xml

Le canonical évite le contenu dupliqué. Le robots.txt empêche l’indexation de ce qui doit rester caché. Le sitemap.xml guide Google vers tes nouvelles pages.

62 % des sites migrés oublient de mettre à jour leur sitemap (SEJ, 2024). Une erreur évitable.

Le jour J : comment migrer en toute sécurité

Planification horaire (idéalement en heures creuses)

Évite les heures de forte affluence. Préfère une mise en ligne tôt le matin ou tard le soir, en semaine.

Sauvegarde complète

Même sur Webflow, fais une copie complète du contenu, des images, des redirections. On n’est jamais trop prudent.

Monitoring en temps réel

Utilise Google Analytics en live, Google Search Console, et des outils comme UptimeRobot pour surveiller l’état du site minute par minute.

Post-migration immédiate : 48h cruciales

Ces deux jours sont décisifs. C’est là que se jouent les premiers signaux SEO.

Contrôle des erreurs 404

Utilise Screaming Frog ou un outil comme SE Ranking pour repérer les erreurs 404. Corrige-les sans attendre.

Vérification Google Search Console / Bing Webmaster

Soumets ton nouveau sitemap, vérifie l’indexation, surveille les anomalies. C’est le moment d’intervenir vite si quelque chose cloche.

Test de vitesse (LCP, CLS, TBT)

Utilise PageSpeed Insights et WebPageTest pour vérifier la rapidité. Webflow t’offre déjà un excellent point de départ, mais chaque seconde compte.

Un site qui passe de 4 à 2 secondes de chargement voit son taux de conversion grimper de 17 % en moyenne (Portent, 2024).

Besoin d’être accompagné sur votre propre migration vers Webflow ? Chez Majorflow, on ne se contente pas de suivre la checklist.

On anticipe chaque détail pour faire de la migration non pas un risque… mais un levier de croissance.

Suivre et corriger après la migration : ne jamais relâcher la vigilance

Une fois le site en ligne, le travail est loin d’être terminé. C’est même là que le vrai monitoring commence. Car une migration Webflow, aussi propre soit-elle, peut provoquer des effets de bord.

Les moteurs de recherche doivent tout réapprendre. Et pendant ce temps-là, votre trafic, lui, peut tanguer.

Suivre le trafic, les classements et l’indexation

Dès la première heure post-migration, connecte-toi à Google Analytics et Google Search Console. Regarde :

  • l’évolution du trafic global,
  • le nombre de pages indexées,
  • les requêtes qui amènent encore des clics.

Ajoute à cela un suivi de positionnement sur Semrush ou Ahrefs. 

Tu pourras comparer le ranking de chaque URL avant et après migration. Si certaines chutes sont logiques (URL modifiée, page supprimée), d’autres doivent t’alerter.

Selon Ahrefs, 20 % des pages perdent du trafic SEO dans les 30 jours suivant une migration, même bien préparée.

Chez Majorflow, on recommande un suivi quotidien la première semaine, puis hebdomadaire sur le premier mois.

Identifier et corriger les erreurs invisibles

Certaines erreurs ne s’affichent jamais à l’écran. Mais elles peuvent ruiner vos efforts SEO.

Pages orphelines, balises manquantes, mauvais canonicals

  • Les pages orphelines (sans lien interne) ne seront jamais explorées par Google.
  • Une balise title vide ou dupliquée ? Vous venez de perdre un levier de positionnement.
  • Un canonical mal configuré peut désindexer une page sans que vous ne vous en rendiez compte.

Utilise Screaming Frog, Sitebulb ou ContentKing pour auditer tout ça automatiquement. Et surtout, ne crois jamais que “c’est bon, c’est en ligne, c’est terminé”.

Sur le web, rien n’est figé, tout se surveille.

Maintenir le netlinking

On l’oublie souvent, mais la migration casse parfois des mois de travail de netlinking.

Tu dois :

  • vérifier dans Ahrefs si tes backlinks pointent vers d’anciennes URLs,
  • contrôler que les redirections 301 vers les nouvelles pages sont bien actives,
  • relancer les sites partenaires ou médias si certains liens ne redirigent pas.

Une étude Moz montre que 68 % des sites perdent des backlinks lors d’une migration, faute de suivi. C’est du jus SEO qui part… à la poubelle.

Exemples fictifs de migrations réussies (ou ratées)

Parce que parfois, un bon exemple vaut mieux qu’un long discours.

Cas 1 : refonte Webflow avec redirections maîtrisées : succès SEO

  • Client : cabinet de conseil B2B en région parisienne
  • Problème : site WordPress daté, lent, mal structuré
  • Objectif : refonte complète vers Webflow, sans perte de trafic

Solutions :

  • exporté toutes les URLs existantes,
  • préparé un plan de redirection complet (301),
  • revu l’arborescence avec un naming clair,
  • optimisé chaque page pour le SEO (title, h1, structure, texte),
  • soumis un nouveau sitemap à Google le jour même.

Résultat après 60 jours :

  • +28 % de trafic organique,
  • +36 % de conversions,
  • 0 erreur 404.

Cas 2 : changement de domaine sans redirections : chute de 60 % de trafic

  • Client : agence évènementielle indépendante
  • Problème : changement de nom + de domaine, sans accompagnement SEO
  • Objectif : repositionnement branding, mais migration bâclée

Ils ont :

  • changé de domaine,
  • supprimé des dizaines d’URLs sans redirection,
  • mis un nouveau site en ligne, sans sitemap ni Search Console.

Résultat après 30 jours :

  • -60 % de trafic SEO,
  • positions perdues sur 70 % des requêtes,
  • backlinks non redirigés.

Cas 3 : migration e-commerce avec tunnel de conversion amélioré : hausse de 40% des conversions

  • Client : boutique en ligne de bijoux artisanaux
  • Problème : site Prestashop vieillissant, peu lisible sur mobile
  • Objectif : passer sous Webflow + simplifier le tunnel d’achat

Solutions :

  • migré vers Webflow avec une arborescence plus logique,
  • simplifié le menu et le processus d’ajout au panier,
  • intégré un “Buy Button” Shopify pour la gestion e-commerce,
  • optimisé le site pour mobile (tests utilisateurs + micro-interactions).

Résultat :

  • +18 % de trafic SEO,
  • +40 % de conversions en 2 mois,
  • taux de rebond mobile passé de 73 % à 47 %.

La migration ne sert pas qu’à transporter un site. Elle peut tout simplement le débloquer.

Migrer un site web, ce n’est pas une opération de surface

C’est une transformation en profondeur, qui touche au design, à l’UX, au SEO, à la technique. Et comme toute transformation, elle peut faire mal… ou faire grandir.

La différence tient à une seule chose : l’anticipation.

Alors oui, migrer un site Webflow peut vous faire gagner des mois de croissance. Mais à condition de le faire sérieusement. Testez. Redirigez. Mesurez. Et si vous doutez, attendez.

Il vaut mieux une migration reportée qu'une migration précipitée.

Vos questions les plus fréquentes sur la migration de site web

Qu’est-ce qu’une migration de site web ?

C’est le processus technique qui consiste à modifier la structure, le domaine, le CMS ou le design d’un site tout en conservant sa visibilité et son SEO.

Comment ne pas perdre son référencement lors d’une migration ?

En mettant en place des redirections 301, en conservant les contenus stratégiques et en soumettant un nouveau sitemap à Google.

Quel est le risque d’une migration mal réalisée ?

Une perte de trafic, de positions Google, de backlinks et une désindexation partielle ou totale du site.

Combien de temps dure une migration de site web ?

En moyenne entre 2 à 6 semaines selon la complexité du projet et le volume de pages à traiter.

Pourquoi migrer vers Webflow plutôt qu’un autre CMS ?

Pour bénéficier d’un design sur-mesure, d’un SEO natif, d’un hébergement ultrarapide et d’une liberté totale sans code.

Article rédigé par François Huchon

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