Pourquoi certains sites Web nous happent dès la première seconde… et pourquoi d’autres nous donnent envie de fuir avant même que le chargement ne soit terminé ? Peut-être est-ce cette boutique en ligne, ultra design sur desktop, mais inutilisable sur mobile.
Ou ce portfolio d'agence, beau comme une vitrine Dior, mais où l'on cherche désespérément le bouton "contact". Chez Majorflow, on le sait : derrière chaque expérience digitale réussie, il y a un tandem discret mais décisif. UX UI.
On va parler design, navigation, conversion, accessibilité. Bref, on va parler concret. Six étapes pour comprendre comment le duo UX/UI transforme un simple site en interface qui convertit, qui respire… et qui, surtout, donne envie d’y revenir.
UX UI : définitions claires pour ne plus confondre
Qu’est-ce que l’UX (User Experience) ?
L’UX, ou "expérience utilisateur", c’est tout ce que ressent une personne lorsqu’elle navigue sur un site. Ce n’est pas une question de look, mais de ressenti : est-ce que l'utilisateur trouve ce qu’il cherche facilement ? Est-ce qu’il comprend où cliquer ? Est-ce que l’expérience est agréable ou frustrante ?
L’objectif de l’UX est triple : fluidité, satisfaction, efficacité. On cherche à rendre la navigation naturelle, à éviter les frictions inutiles, et à guider l’utilisateur vers son objectif sans qu’il ait à réfléchir.
Concrètement, imaginez un parcours d’achat sur une boutique e-commerce. Si l’internaute met trois minutes à comprendre comment ajouter un produit au panier, ou s’il abandonne au moment du paiement parce que le formulaire est trop long, alors l’UX est défaillant.
Qu’est-ce que l’UI (User Interface) ?
L’UI, ou "interface utilisateur", c’est la partie visible de l’iceberg. Couleurs, typographies, formes des boutons, animations… L’UI, c’est le design pur, mais pas n’importe lequel : un design stratégique.
Son rôle ? Créer une cohérence visuelle, une hiérarchie claire de l’information, et une esthétique qui colle à l’identité de marque. C’est ce qui donne envie de rester sur un site, ce qui rassure, ce qui fait pro, ou cheap.
Prenons un exemple Webflow : le design d’un bouton d’appel à l’action. Une couleur bien choisie, un texte clair, un léger effet au survol… et l’envie de cliquer se crée sans y penser. À l’inverse, un bouton trop petit, mal placé, ou noyé dans le visuel, devient invisible, et invisible, c’est inefficace.
UX vs UI : des rôles différents, mais complémentaires
L’UX, c’est l’architecte. L’UI, c’est le décorateur. L’un pense les fondations, l’autre soigne les finitions. L’un structure le parcours, l’autre embellit chaque étape.
Mais attention : séparer les deux est une erreur. Un site peut être magnifique (UI), mais si la navigation est chaotique (UX), le résultat reste décevant. Et un site ultra-ergonomique, mais visuellement fade, ne marquera pas les esprits.
Chez Majorflow, on ne choisit pas entre les deux. On tisse l’UX et l’UI ensemble, dans une logique Webflow-first, pour offrir une expérience digitale complète, sans couture et sans compromis.
Pourquoi UX UI est stratégique pour toute entreprise
L’impact direct sur les conversions
Un bon UX/UI ne se limite pas à faire joli. Il fait vendre. Selon une étude de Forrester Research, chaque dollar investi dans l’UX peut générer jusqu’à 100 dollars de retour. Autrement dit, améliorer l’expérience utilisateur, c’est investir là où ça compte.
Par exemple, chez un de nos clients e-commerce, une refonte du tunnel de commande sur Webflow (UX simplifié, UI clarifiée) a permis d’augmenter le taux de conversion de +32 % en 2 mois. Plus de clics. Moins d’abandons. Et une meilleure fluidité sur mobile.
Et ce n’est pas un cas isolé. Les sites pensés avec une logique UX/UI claire transforment plus, plus vite, et plus durablement.
L’enjeu de l’image de marque
L’UI, c’est la première impression. Une palette de couleurs mal choisie, des polices déséquilibrées, des éléments trop petits sur mobile : tout cela nuit à la crédibilité de la marque.
À l’inverse, une interface soignée, alignée avec l’ADN de l’entreprise, sublime l’identité. Elle inspire confiance. Elle donne envie de rester, de lire, de contacter. C’est une vitrine digitale qui fait le job sans forcer.
Mais une UI sans UX, c’est du maquillage. Un vernis qui craque à la première interaction. Ce que l’utilisateur retient, au fond, c’est comment il s’est senti sur votre site. Et ça, c’est l’UX qui le construit.
Un bon UX, c’est un service fluide, sans bug, sans ralentissement. C’est une relation silencieuse mais puissante entre votre marque et votre public.
Retours d’utilisateurs = levier de croissance
Vous voulez faire mieux ? Demandez à vos utilisateurs.
L’UX moderne repose sur une écoute constante : heatmaps, feedbacks, formulaires courts, tests utilisateurs, etc.
Ces données, une fois récoltées, sont de l’or en barre. Elles permettent d’identifier les points de friction, d’optimiser les parcours, de renforcer les zones chaudes.
C’est ce qu’on met en place systématiquement chez Majorflow. Chaque projet Webflow intègre un suivi comportemental pour ajuster au réel, pas à l’intuition.
Et les résultats parlent : un formulaire de contact repositionné suite à des retours utilisateurs a fait bondir le taux de prise de contact de +47 % pour un de nos clients B2B. Comme quoi, parfois, il suffit d’écouter.
Les grandes tendances UX UI en 2025
Hyper-personnalisation grâce à l’IA
En 2025, le site web ne se contente plus d’exister : il s’adapte. L’hyper-personnalisation, boostée par les algorithmes intelligents, permet de proposer une interface dynamique selon l’utilisateur : navigation, couleurs, contenu ou produits affichés varient selon le profil et le comportement.
Des plateformes comme Webflow CMS permettent déjà de créer des logiques conditionnelles sans une ligne de code. Ajoutez un peu d’automatisation, et vous obtenez une expérience sur-mesure, servie sur plateau à chaque visiteur.
Selon Econsultancy, 80 % des utilisateurs se disent plus enclins à acheter sur un site qui offre une expérience personnalisée. Ce n’est plus un gadget : c’est une exigence.
Design éthique et accessible
Un bon UX, c’est un UX pour tout le monde. Le design éthique n’est pas une tendance cosmétique, c’est un engagement de fond.
En France, les normes RGAA (Référentiel Général d'Amélioration de l’Accessibilité) s’imposent de plus en plus dans les appels d’offres publics, et les marques responsables les anticipent.
Concrètement, cela passe par :
- des contrastes élevés entre texte et fond (minimum 4.5:1),
- une navigation clavier fluide,
- des labels explicites sur les champs de formulaire,
- des animations non bloquantes.
Avec Webflow, on a l’avantage de pouvoir gérer ces éléments en natif : tab-index, aria-labels, focus states visuels… Il ne tient qu’à nous de les intégrer dès le wireframe.
Bonus : l’accessibilité améliore aussi le SEO. Google comprend mieux vos contenus, et les utilisateurs restent plus longtemps.
Minimalisme & micro-interactions
2025, c’est le retour à l’essentiel… mais sans ennui. Le minimalisme ne signifie pas “vide”, mais “juste ce qu’il faut”.
On évite les effets visuels inutiles, on clarifie les appels à l’action, et on guide subtilement l’utilisateur avec des micro-interactions intelligentes.
Un exemple Webflow ?
- Un champ de formulaire qui vibre légèrement si on oublie un champ obligatoire.
- Un menu qui se dévoile avec fluidité au scroll.
- Un bouton “Ajouter au panier” qui pulse doucement quand il devient cliquable.
Ces transitions douces créent une sensation de maîtrise et de réassurance. Selon une étude de Smashing Magazine, les micro-interactions augmentent l’engagement de 20 % sur mobile.
Du dark mode à la spatialisation
Le dark mode s’est démocratisé. C’est désormais un standard d’UX : réduction de la fatigue oculaire, esthétique sobre, économie d’énergie sur mobile.
Avec Webflow, on crée facilement des versions light/dark adaptatives, via des classes conditionnelles ou des custom scripts.
Mais la vraie tendance de 2025, c’est la spatialisation. On ne parle plus de scroll vertical classique, mais de navigation exploratoire :
- scroll horizontal maîtrisé,
- transitions entre sections en mode “carte”,
- intégration de commandes vocales ou gestuelles (notamment sur mobile et tablettes haut de gamme).
Ce type d’interaction donne du relief à l’expérience. Elle devient plus immersive, plus vivante. À condition que l’UX reste lisible à chaque étape.
Comment créer une bonne expérience UX UI ?
Méthodologie UX
Recherche utilisateur (interviews, persona)
Avant d’ouvrir Figma ou Webflow, on commence par écouter. On mène des interviews ciblées, on analyse les comportements, on pose des questions simples :
- Que cherche votre client type ?
- Qu’est-ce qui le bloque ?
- À quoi reconnaît-il un site “pro” ?
Sur cette base, on construit des personas, pas des caricatures, mais des portraits vivants avec besoins, freins, objectifs clairs.
Tests d’utilisabilité
- Un prototype sans test, c’est comme une voiture sans crash-test.
- On observe les utilisateurs en condition réelle. Où ils bloquent, ce qu’ils comprennent… ou pas.
- Ces tests permettent de valider les parcours clés avant de passer en production.
Méthodologie UI
Charte graphique et design system
L’UI commence par la cohérence visuelle. On définit une charte claire : couleurs, typos, icônes, ombrages, boutons. Tout est regroupé dans un design system modulaire, facilement réutilisable sur Webflow.
Grilles, typographies, couleurs
La lisibilité est reine. On utilise des grilles 12 colonnes ou CSS Grid pour équilibrer les blocs. Les typos sont hiérarchisées (H1 à H6), espacées, accessibles. Les couleurs sont testées pour l’accessibilité (contraste WCAG), et alignées à l’image de marque.
Atomic design
On conçoit l’UI par composants. Un bouton n’est pas juste un bouton : c’est un élément du système. Cette approche permet de réutiliser efficacement les éléments dans Webflow, en combinant classes et CMS.
Les outils clés de l’UX UI designer
Chez Majorflow, voici notre stack préférée :
- Figma : pour la conception, le prototypage et la collaboration.
- Webflow : pour la mise en ligne rapide, propre, SEO-ready.
- Maze : pour tester les parcours utilisateurs.
- Hotjar : pour observer les comportements réels.
- Notion : pour documenter le projet, centraliser les personas, les specs, les feedbacks.
Un bon outil ne fait pas le bon designer. Mais un designer bien outillé, oui.
UX UI : les erreurs les plus fréquentes à éviter
Confondre esthétique et expérience
Un site peut être magnifique… et inutilisable.
C’est l’une des erreurs les plus courantes : penser que l’UI suffit à séduire. On passe des heures sur la palette de couleurs, la typographie ou les animations, mais on oublie la logique de navigation, les attentes de l’utilisateur, ou le parcours de conversion.
Trop de design tue l’usage. Un effet de survol inutile, un menu invisible, une animation de chargement trop longue : chaque “wow effect” mal dosé devient un obstacle.
On voit souvent ce genre de dérive sur des sites “vitrine” faits sans méthode : un beau portfolio, oui, mais 0 clic, 0 conversion.
L’esthétique, seule, ne convertit pas. C’est l’expérience globale qui compte : simplicité, fluidité, efficacité.
Ne pas tester auprès des vrais utilisateurs
Deuxième erreur : décider à l’aveugle.
Quand un site est conçu uniquement en interne, par le fondateur, le CTO ou le designer en chef, sans retour terrain, le risque est énorme : le site reflète la vision de l’équipe… pas celle des clients.
Les tests utilisateurs ne sont pas une perte de temps, ils sont une assurance UX. Même un simple retour à chaud d’un prospect sur une maquette Figma, ou un enregistrement de navigation avec Hotjar, peut révéler des incohérences majeures.
Négliger l’accessibilité et les contraintes techniques
Un site Webflow peut être sublime en desktop, et totalement inutilisable en mobile. Ou encore : être magnifique à l’œil… mais complètement illisible pour un lecteur d’écran.
L’accessibilité n’est pas une option. C’est une exigence. Et une source de performance.
Les normes RGAA imposent des règles claires :
- contrastes lisibles (min. 4.5:1),
- balises ARIA pour les lecteurs d’écran,
- navigation clavier fluide,
- pas d’effet clignotant ou bloquant.
En parallèle, la technique doit suivre :
- un site Webflow responsive sur tous les breakpoints,
- des temps de chargement sous 2,5 secondes (LCP recommandé),
- une structure HTML propre, sans divs inutiles.
Ce sont des détails, oui. Mais Google les voit. Vos clients aussi.
Un site lent, inadapté ou illisible, c’est du chiffre d’affaires en moins.
UX UI : comment trouver le bon prestataire ?
Freelance vs agence UX UI : que choisir ?
Tout dépend de ton projet.
- Un freelance UX/UI, c’est la solution agile, rapide, souvent économique. Parfait pour une startup, un MVP ou un one-shot.
- Une agence spécialisée UX UI (comme Majorflow), c’est une approche structurée, collaborative, multi-compétence. Idéal pour une refonte profonde, un lancement stratégique ou un site orienté conversion.
Le piège : croire qu’un freelance coûte toujours moins cher.
Un site mal pensé dès le départ coûte beaucoup plus à corriger après.
La vraie question, c’est : veux-tu un site joli, ou un site qui bosse ?
Les critères pour bien choisir
- Le portefeuille :
Regarde les réalisations. Sont-elles orientées utilisateur ? Ou juste “beaux sites” ?
- La méthode :
Un bon prestataire UX UI commence par écouter, pas designer. Il parle de personas, de wireframes, de tests. Pas de “wow effect” dès le brief.
- La posture stratégique :
UX UI, ce n’est pas que du visuel. C’est du business design.
Un bon prestataire doit comprendre ton produit, ton client final et tes objectifs.
Combien coûte un projet UX UI ?
Un bon UX UI design, c’est un investissement, pas une dépense.
Voici quelques ordres de grandeur (fourchettes estimatives, HT) :
Les tarifs varient selon le type de projet web. Pour une landing page optimisée, comptez entre 1 500 € et 3 000 €, ce qui inclut un UX simplifié et une UI sur-mesure.
Un site vitrine Webflow de 5 à 8 pages coûte généralement entre 4 000 € et 8 000 €, avec un UX complet, un design responsive et l'intégration d'un CMS.
Pour des projets plus complexes, une plateforme ou un SaaS nécessite un budget de 10 000 € à 25 000 €, comprenant l'UX research, la création de prototypes et une UI scalable.
Enfin, un site e-commerce Webflow se situe dans une fourchette de 6 000 € à 12 000 €, incluant l'UX du tunnel d'achat et l'intégration de la boutique.
Ces tarifs reflètent la complexité croissante des projets et l'expertise requise pour chaque type de réalisation.
Un site UX UI bien conçu génère plus de leads, plus de ventes, moins de rebond.
Une landing refondue par nos soins a généré +42 % de leads qualifiés en 30 jours, pour un client en B2B services.
L’UX UI, c’est plus que du design
Ce n’est pas une couche de vernis. Ce n’est pas une tendance graphique. C’est le cœur de la relation entre votre site et vos utilisateurs.
Un bon UX UI, c’est :
- une navigation claire,
- une interface intuitive,
- une marque incarnée dans chaque interaction.
C’est ce qui donne envie de rester, d’explorer… et de cliquer.